Documents CT sur les moyens Instances : CTA, CTSD 93, CHSCT 93, CDEN 93

 Liminaire au CHSCTD exceptionnel du 15/10/2020

 

Deux mois après la rentrée, le recteur de l’académie de Créteil, M. Auverlot se réjouit du faible nombre de classes fermées et d’élèves ou de personnel en éviction à cause du COVID dans l’académie.
En tant que membres du CHSCTD et représentants des personnels, nous nous permettons de poser quelques questions sur la gestion de cette crise sanitaire, en espérant que nous ne serons pas cette fois encore taxés de « complotistes ».

Le nombre d’absences de collègues testés positifs ou cas contact à risque ayant considérablement augmenté, nous constatons que les moyens de remplacement ne suivent pas, entraînant une perte d’heures de cours pour nos élèves, mais aussi une désorganisation importante des équipes de vie scolaire, elles-mêmes touchées par les absences liées au COVID.
Ces situations entraînent une surcharge de travail pour les personnels restants, AED, CPE, ainsi que des problèmes de sécurité pour des élèves, en raison d’un taux d’encadrement insuffisant.

Nous voudrions que l’administration communique des chiffres précis concernant les absences liées au COVID.
Nous vous demandons également de mettre en place des moyens de remplacement importants, qui auraient dû être anticipés avant la rentrée, par le recrutement de personnels supplémentaire, en terme d’enseignants, personnels de vie scolaire, et médico-sociaux.
La 2ème vague de l’épidémie était en effet prévisible, et les organisations syndicales avaient alerté notre ministre M. Blanquer à ce sujet avant cet été.

Les problèmes de recrutement d’infirmier-e-s, assistant-e-s sociaux pourraient être également résolus en améliorant l’attractivité de ces postes essentiels à la vie de nos établissements, au bien-être et à la sécurité des élèves, par des revalorisations salariales, des facilités de logement…

Nous avions également soulevé lors de la rencontre de rentrée avec vous-même, M. Le DASEN, la question des collègues dont la santé ne permet pas d’enseigner en présentiel, mais qui pourraient enseigner en distanciel : la réponse de leur hiérarchie, chefs d’établissement et rectorat, est toujours un refus actuellement, et les oblige à être en CMO, ce qui entraîne un passage à mi-traitement au bout de trois mois. Nous demandons que ces collègues puissent assurer leur mission en télé travail, selon leur vœu.

Enfin, nous réitérons notre demande de fourniture par l’employeur de masques chirurgicaux jetables pour tous les personnels ainsi que les élèves. La qualité des masques tissus fournis à la rentrée fait débat actuellement, en termes d’efficacité mais aussi de toxicité (virucides à base de sels d’argent). La responsabilité de l’employeur, l’État, et la santé des personnels et usagers sont en jeu.