Communiqués Plan d’urgence

 Les doléances chiffrées des écoles et établissements du 93

 

L’intersyndicale Education CGT-FUS-SUD-CNT a passé un mois passé à réunir l’ensemble des doléances chiffrées des établissements et écoles du 93. Elles ont permis d’établir une liste des revendications réclamée par les personnels d’éducation et dont l’école et les établissement du 93 a besoin.
L’objectif : Gagner un plan d’urgence pour le 93 et en finir avec les réformes ségrégatives Attal-Oudéa-Castera du "choc des savoirs" dont l’école du 93 sera la première victime.

Dans les 859 écoles

  • Dans chaque école, 1 professeur des écoles et 2 AESH sont manquants
  • il manque 2000 enseignant-es (pour les RASED, les Toutes Petites Sections, les brigades de remplacements, les maitres-supplémentaires, baisser les effectifs d’élèves par classe...)
  • Dans 48% des écoles il manque un infirmier/médecin scolaire, soit 52 infirmier-es et medecins.
  • Dans 19% des écoles il n’y a pas d’assistant-e sociale. Il manque 21 Assistantes sociales
  • 2/3 des écoles sont considérées en mauvais état (volets défectueux, problèmes d’isolation, dégats des eaux, moisissures,
  • Infestations de nuisibles (rongeurs, insectes...) dans 30% des écoles
  • il manque 1700 AESH

Dans les 130 collèges

  • Il manque 529 classes manquantes et 20 collèges sont à construire
  • Il manque 1000 enseignant-es
  • Il manque 350 AED et 200 AP et 100 CPE
  • Il manque des centaine de postes d’AESH
  • dans 40% des collèges il n’y a pas d’infirmières scolaires, il manque 52 infirmier-es
  • Dans 23% des collèges il n’y a pas d’assistant-e sociale, il manque 30 assistant-es sociales
  • Mauvaise isolation, ventilation et volets défectueux dans 70% des collèges
  • Hygiène défaillante (savon), fenêtre défectueuses,
  • Le matériel pédagogique est insuffisant et il manque des ordinateurs dans 60% des collèges
  • le chauffage est insuffisant dans 1 collège sur 2
  • il manque des chaises, des tables, une cour suffisamment grande et des toilettes délabrées dans 50% des collèges.
  • présence de moisissure, de fissures, d’humidité, peinture écaillée dans 50% des collèges

Dans les 68 lycées

  • Il manque 829 classes
  • Il manque 2200 enseignant-es
  • Il manque 300 AED et 120 AP et 75 CPE
  • Il manque des centaine de postes d’AESH
  • dans 35% des lycées il n’y a pas d’infirmièr-es scolaires. Il manque 24 infirmier-es
  • Dans 30% des lycées il n’y a pas d’assistant-e sociale. Il manque 21 assistant-es sociales
  • Mauvaise isolation et ventilation et store défectueux dans 60% des lycées
  • le chauffage est insuffisant dans 50% des lycées
  • les toilettes sont délabrées et l’hygiène défaillante dans 50% des lycées
  • il manque des chaises, des tables, du matériel pédagogique dans 40% des lycées
  • Présence d’humidité, de fissures, de porte et fenêtres défectueuses dans 40% des lycées.

Ce qui nous anime

De nombreux droits élémentaires sont déniés à nos élèves : difficultés d’accès à la santé (40% des établissements sans médecine scolaire ou infirmier∙e), moins d’accès aux bourses (service social scolaire inexistant depuis parfois 3 ans), locaux insalubres (infestations de nuisibles dans 30% des écoles), sous- chauffés (50% des collèges et lycées).

Les effectifs explosent : il manque 20 collèges en Seine-Saint-Denis pour des collèges à taille humaine et des classes non surchargées. Enfin, nous rappelons que nos élèves perdent en moyenne un an de cours sur leur scolarité en raison des non-remplacements. Cette situation indigne ne doit plus durer.

A partir de cette consultation, l’Intersyndicale Éducation CGT-FSU-SUD-CNT porte les revendications suivantes :

Nos revendications

- Embauche de 5200 postes d’enseignant-es
Objectif : 20 élèves par classes au maximum, remplacement des enseignant-es absents, création de classe de Toutes Petites Sections et de réseaux d’Aides

- Un pôle médicaux-social renforcé
Avec l’embauche de 128 postes d’infirmier-es et medecins, de 72 postes d’assistantes sociales

- Une vie scolaire renforcée
Avec l’embauche de175 CPE 650AED et 320 Ap

- Une inclusion renforcée
Avec l’embauche de 2200 AESH, un vrai statut pour les AESH

- Un collectif budgétaire dédié
358 millions d’euros c’est le cout de ce plan d’urgence. Ce n’est rien en comparaison des 2 milliards d’euros dépensés pour l’uniforme.