Mardi 5 décembre, les déclarations de Gabriel Attal à la suite de la publication de PISA, ont créé une onde de choc dans la profession. La grande absente de ces annonces est la question des inégalités, qui pèse sur le quotidien de nos 325 000 élèves. Elle est pourtant au coeur des alertes de PISA et du rapport de l’Assemblée nationale sur l’action de l’État en Seine-Saint-Denis. C’est pourquoi l’intersyndicale appelle à amplifier la mobilisation pour un plan d’urgence. La clôture du questionnaire est portée au vendredi 15 décembre.

Notre école, c’est celle de l’émancipation et de la mixité, pas celle du tri social voulue par Gabriel Attal  : l’école publique doit rester le lieu commun de scolarisation d’une génération qui apprend à y vivre ensemble pour faire société. La Seine-Saint-Denis est le département le plus pauvre de France hexagonale mais il est aussi le moins bien doté en matière d’éducation. Les moyens attribués à l’école dans notre département doivent être immédiatement alloués à hauteur des besoins. C’est pourquoi l’intersyndicale éducation appelle à chiffrer nos revendications ! Les équipes qui ne l’ont pas encore fait sont appelées à renseigner le questionnaire jusqu’au 15 décembre grâce au QR code ci- dessous.

Les résultats des doléances seront rendus publics à l’occasion d’une conférence de presse qui se tiendra jeudi 21 décembre prochain. Elle sera suivie d’une soirée intersyndicale de mobilisation pour un plan d’urgence pour la Seine-Saint-Denis, à laquelle l’ensemble des personnels d’éducation sont convié·es. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, Benoît Teste, secrétaire général de la FSU et Simon Duteil, co-délégué de Sud-Solidaires, seront présent-es pour apporter leur voix et leur soutien.