Appel de la CGT pour le 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes
Pour un 8 mars égalitaire et antifasciste
Appel de la CGT Educ’Action
SALAIRES, RETRAITES : LE COMBAT CONTINUE
Les inégalités de salaire entre les femmes et les hommes sont liées au fait que les femmes sont confrontées au « plancher collant » car concentrées dans les emplois à temps partiel et avec des bas salaires, aux « parois de verre » car dans des filières les moins rémunérées et au « plafond de verre » car accédant moins aux postes à responsabilité.
Dans l’Éducation nationale, l’exemple des AESH où les femmes sont surreprésentées (93%) est éclairant : un temps de travail souvent incomplet avec un salaire mensuel moyen de 900 €. De même les femmes sont plus nombreuses dans la catégorie C de la filière administrative, alors qu’elles ne sont que 37% dans l’encadrement supérieur.
Les écarts de salaire entre les femmes et les hommes peuvent atteindre jusqu’à 18% (catégorie A non enseignants) l’indemnitaire jouant particulièrement un rôle en défaveur des femmes. Et en moyenne, les femmes touchent une retraite inférieure de 300 €. Pourtant l’index égalité du ministère de la fonction publique, fait état d’excellents résultats alors même que la Cour des comptes dénonce un index qui « tend à invisibiliser les inégalités réelles entre femmes et hommes, et ne s’accompagne pas toujours de pratiques plus vertueuses en matière d’égalité professionnelle ». Continuons donc à revendiquer l’égalité salariale, un des leviers pour financer le retour à la retraite à 60 ans.
Un 8 mars antifasciste
L’Éducation nationale est quasiment une anomalie pour l’extrême droite, pour qui éduquer les enfants est une tâche naturellement dévolue aux femmes. Elle les rêve à la maison, prônant leur « liberté de ne pas travailler », le renforcement de l’enseignement en famille, la suppression des écoles maternelles... Les sections féminines de ses différents courants montrent l’exemple, vilipendant le féminisme ou l’instrumentalisant à des fins racistes, bonnes élèves du patriarcat persuadées peut-être d’échapper ainsi à une violence masculine qui ne les épargne pourtant pas.
L’Éducation nationale fait cependant l’objet d’un vif intérêt fasciste : car elle est stratégique dans la guerre culturelle engagée par l’extrême droite pour arriver au pouvoir par les urnes. Identitaires, nationalistes et réacs de tous poils, tous et toutes hostiles aux droits des femmes et des minorités.
(...)
Lire la suite dans le tract national :