Congé de maternité : des premiers chiffres saisissants, la consultation se poursuit !
La CGT a lancé une grande consultation « Congé maternité, 100% respecté ? » auprès des 24 770 agentes de l’éducation du département. Nous avons recueilli de premiers résultats saisissants :
– 73% des interrogées estiment que la durée du congé maternité n’est pas suffisante.
– 55% d’entre elles jugent que leur grossesse a été difficile au travail (stress…).
– 82% d’entre elles n’ont pas bénéficié des aides dédiées (aides complémentaire de la CAF, tickets CESU du rectorat….).
– 77% des collègues interrogées ont subit des journées de carence lors d’absences liées à leur grossesse.
C’est pourquoi, la CGT entend poursuivre et élargir la consultation des personnels ! AED, professeures des écoles, AESH, enseignantes du secondaire, personnels administratifs et santé-sociaux, cette enquête s’adresse à toutes celles qui sont parties en congé maternité dans les 5 dernières années.
Vous aussi, participez à cette consultation pour faire bouger les lignes de l’égalité femme-homme !
Des premiers chiffres qui interpellent : 77% des collègues ont subit une voire plusieurs journées de carence. Elles ont pourtant été supprimées par la loi de transformation de la Fonction Publique (art 84). Si vous êtes concernées par cette situation, contactez la CGT pour être accompagnée et récupérer vos droits !
Au départ de cette consultation, plusieurs constats qui interpellent :
En France, le congé maternité est de 16 semaines, contre 18 semaines recommandées par l’OIT : l’Organisation Internationale du Travail. De précédentes enquêtes de la CGT ont mis en avant que le congé maternité est la première source de discrimination femme-homme (écarts de salaires, non renouvellement, licenciements, plafond de verre…)
Le droit au congé de maternité n’a jamais été un cadeau de nos employeurs. L’obtention de ce congé est issue des mobilisations de la CGT : en 1910 (rémunération à 100% du congé maternité pour les institutrices), en 1946 (extension de la durée à 14 semaines) et 1970 (rémunération intégrale pour toutes).