Le 22 juin marque le retour à l’école pour l’ensemble des élèves du territoire, il marque également le début des jurys pour les Enseignant-es stagiaires du 1er degré . Déjà très éprouvante en temps normal, la situation vécue par les enseignant·es stagiaires a pris, cette année, un tour complètement inédit avec l’apparition du Covid-19.

La CGT avait alerté l’institution sur la souplesse et la bienveillance renforcées à mettre en œuvre dans ces procédures de titularisation. En effet, la mise en confinement et l’instauration du télétravail a conduit les professeur·es stagiaires, comme toutes et tous les enseignant.es du pays, à mettre en place la continuité pédagogique pour leurs élèves. À la différence de leurs ainé·es, leurs difficultés ont souvent été accrues en raison de leur précarité statutaire ou financière.

Ils ont donc non seulement avec « les moyens du bord » fait face à leurs missions pédagogiques, mais ils ou elles ont également poursuivi leur formation à distance avec l’INSPE, comme l’exige leur statut de fonctionnaire-stagiaire.

Du fait de la pandémie, les EFS ont eu 2 à 3 mois de classe en moins en comparaison des autres années. Cela signifie autant de temps en moins pour prendre en compte les conseils prodigués et montrer leurs progrès et un accompagnement entravé (1 à 2 visites supprimées).

C’est pourquoi la CGT invite les stagiaires à ne pas rester isolé·es en cette période elle aussi éprouvante et à prendre contact avec nous afin d’échanger des conseils pour préparer au mieux les jurys de titularisations.

La CGT Educ’Action revendique la plus grande bienveillance dans l’examen des dossiers par les jurys et une validation définitive massive avant les congés. Il serait incompréhensible que le taux de validation de stages en cette fin d’année scolaire soit moindre que d’habitude et que les stagiaires paient le prix d’une épidémie dont elles et ils ne sont pas responsables.