Communiqués Interpro

 Réarmement, coupes dans les services, baisses de l’indemnisation... En grève le 3 avril

 

Réarmement, coupes dans les services publics, baisse de l’indemnisation des arrêts maladie, jours de carence… Toutes les raisons de se mobiliser... En grève le 3 avril

Engager la risposte et gagner sur nos revendications

Depuis quelques semaines, le gouvernement prend prétexte du contexte international anxiogène pour multiplier les coups bas et les attaques contre les travailleur·euses et les plus précaires.
« On va devoir revisiter nos priorités nationales ». Cette petite phrase lancée par E.Macron lors de son allocution du 5 mars 2025, résume à elle seule le projet politique de ce gouvernement : une réorientation des dépenses publiques vers la défense et une réduction drastique de celles pour les Services publics et la protection sociale.

Dans la Fonction publique, les personnels sont touchés par le passage à 90% de l’indemnisation congé maladie ordinaire (pour les 3ers mois). Mesure perfide que de faire payer les malades… Quant à la question des retraites, les pseudo-concertations ont très vite montré à quel point les dés étaient pipés depuis le début. L’objectif du Medef et du gouvernement est, avant tout, de nous faire travailler plus longtemps.

Nous devons très vite engager la riposte. Le 3 avril 2025, nous devons crier haut et fort notre rejet de cette politique austéritaire et réaffirmer nos exigences en matière de moyens pour des Services publics efficaces, des revalorisations salariales pour toutes et tous. Nous devons continuer de revendiquer un plan d’urgence pour l’École, avec un budget permettant la créations massives de postes, des emplois statutaires pour les précaires (AEd, AESH, non-titulaires…).

Ensemble, exigeons l’abrogation de la réforme des retraites Borne-Macron et d’un retour à la retraite à 60 ans, l’abrogation de tout jour de carence et le retour d’une indemnisation complète des arrêts maladie dans le privé comme dans le public.

Non à la baisse de l’indemnisation maladie

Le gouvernement continue à faire des économies sur le dos de notre santé. La mobilisation massive du 5 décembre 2024 a permis l’abandon des 3 jours de carence… Mais le budget 2025 a entériné la baisse de l’indemnisation des arrêts maladie à 90% du salaire pour les agent·es public·ques. Le gouvernement prétend vouloir ainsi réduire les absences, comme si on choisissait d’être malades ! C’est une nouvelle attaque grave contre notre système de protection sociale, qui culpabilise les personnels publics et les pénalise financièrement... alors même
que le point d’indice reste gelé pour la seconde année consécutive. Cette mesure est injuste car elle punit lourdement des personnels accueillant notamment un jeune et nombreux public, où les maladies circulent facilement.

La santé n’est pas un luxe, c’est un droit fondamental que nous devons protéger collectivement. Mobilisons-nous !