Tracts Interpro

 Combattre le Coronavirus en respectant la loi et en protégeant les salarié.e.s !

 

Nous faisons face à une épreuve inédite. Cette pandémie de COVID-19 est une crise sanitaire majeure à l’échelle mondiale. Tout démontre que cette crise ne sera pas que sanitaire, mais aussi économique et sociale.

L’URIF CGT prend acte de la suspension du débat législatif sur la réforme des retraites et du report de la mise en application de la réforme de l’assurance chômage, comme elle le réclamait. Pour autant suspension et report ne veulent pas dire retrait. Le devoir de vigilance reste de mise.

Cette crise est un révélateur des dysfonctionnements de notre système. Une fois celle-ci passée, il faudra en tirer les conséquences et rompre avec les politiques qui nous ont conduites à cette situation, notamment la recherche effrénée de profit sur la santé, entre autres.

Il nous faut également rester vigilant, dans ce contexte très spécial, sur les libertés publiques. Une fois la crise passée celles-ci devront être garanties sans conditions !
Pour l’heure, des mesures d’urgences sont prises dans l’intérêt de tous. Il faut s’y conformer : N’oublions pas que la principale question c’est de sauver des vies.
Parmi ces urgences, le gouvernement doit débloquer immédiatement des crédits exceptionnels pour les hôpitaux, la recherche, la prévention et la protection des salariés qui sont obligés de se rendre au travail.

Nous pensons aux hospitaliers, aux agents des services publics, aux énergéticiens, aux travailleurs des transports, aux agriculteurs, logisticiens, aux salariés des commerces alimentaires qui sont eux aussi, essentiels à la vie de chacun d’entre nous. Chacun a droit à la même protection face au virus. Tous doivent être protégés dans l’exercice de leur travail nécessaire à la cohésion sociale.

D’autre part, aucun salarié, notamment dans les TPE, PME, intérimaires ou encore auto entrepreneurs ne doivent pas perdre un euro. Les annonces gouvernementales sur cette question sont trop floues, la clarté doit être faite sur ce sujet, des moyens doivent être débloqués.

C’est en restant unis et solidaires, en gardant la tête froide, en faisant respecter les droits fondamentaux que nous allons surmonter cette crise. Plus que jamais la solidarité ouvrière, telle qu’elle a toujours existé dans les périodes difficiles, doit être à l’ordre du jour.

Tract URIF