Le collège Jean-Baptiste Clément de Dugny a longtemps bénéficié d’une réputation d’établissement calme. Cette réputation est désormais derrière nous.

Les conditions d’apprentissage de nos élèves et les conditions de travail de tous les membres du collège se sont en effet dégradées : classes surchargées ; violences entre élèves, violences entre adultes, dans et aux abords du collège ; manque de surveillants ; dégradation nette du lien enseignant-élève. Autant de difficultés qui ne permettent plus un encadrement efficace.

Ces deux dernières semaines les actes de violence graves se sont multipliés. Les enseignants du collège Jean-Baptiste Clément, refusant d’accueillir les élèves dans ce climat agité, ont décidé de ne pas assurer leurs heures de cours. Nous nous sommes par conséquent déplacés en nombre à la DSDEN 93 ce jeudi 29 novembre où nous n’avons pas été reçu sinon sur le trottoir, sous le vent et la pluie.

Nous venions avec des revendications claires, déjà évoquées précédemment lors d’un entretien avec le Directeur Académique adjoint le 5 novembre : création de nouvelles classes en 5e et en 6e, ouverture de trois postes d’Assistant d’Education (AED) et d’un poste de CPE, inscription du collège à la future carte de l’éducation prioritaire. Des revendications justifiées par notre manque de moyens.

La DSDEN semble avoir choisi de ramener ces revendications claires à un simple problème de gestion, nous envoyant ce jour le Proviseur de Vie Scolaire, en lieu de solution d’urgence.

Nous déplorons le manque d’écoute de nos interlocuteurs et le mépris de nos demandes. En conséquence, les enseignants du collège Jean-Baptiste Clément ont décidé de se mettre en grève ce vendredi 30 novembre. Notre action n’a d’autre but que la réussite de nos élèves et s’inscrit en solidarité avec les parents d’élèves, nos collègues des écoles primaires et des établissements du département.

Communiqué du vendredi 30 novembre des personnels du collège JB Clément de Dugny