Alors que notre département est aujourd’hui le premier désert médical de France hexagonale et que la santé scolaire est dans un état déplorable, la DSDEN a décidé de s’en prendre aux infirmières scolaires. Personnels essentiels aux établissements, 39 d’entre elles se sont vues contraintes de participer au mouvement dans le cadre du “plan de redéploiement ” des moyens infirmiers.

Celui-ci vise à combler les trous dus au manque de personnel. Les collègues se sont ainsi vu changer d’établissement contre leur gré. Ce procédé d’une grande violence a provoqué pour certaines un fort sentiment d’injustice et un état de stress important à la veille des
vacances de printemps.

Autre conséquence délétère : le regroupement de postes infirmiers sur plusieurs établissements et la perte de nombreux demi-postes. Une situation inacceptable qui met à mal leurs missions, leurs conditions de travail et la santé de nos élèves. A savoir, les 39 infirmières mutés d’office exercent toutes en lycée professionnel où l’on sait que l’importance de la prévention et des risques en raison des équipements et des outillages.

La CGT dénonce ce traitement indigne infligé aux infirmières du département. Le saupoudrage ne bénéficie ni aux élèves ni aux infirmières ! C’est pourquoi nous allons interpeller le ministère lors de la prochaine instance ministérielle.

Nous exigeons leur maintien sur le poste, l’embauche massive et la revalorisation des personnels médico-sociaux.