Guides et dossier Vie scolaire (AED, AP, CPE...)

 ABRÉGÉ DE L’AED

 

Dans les établissements de la Seine-Saint-Denis, les Assistant-es d’éducation (AED) sont en nombre insuffisant et leurs conditions d’emploi sont inacceptables : des contrats d’un an renouvelables dans une limite de 6 ans avant la possibilité d’un CDI, des temps partiels parfois imposés, des salaires largement insuffisants, des temps de formation parfois inexistants et aucune information sur les perspectives d’évolutions de carrière.

Dans cet abrégé, retrouvez :
 LES MISSIONS
 LE CONTRAT
 LE PROCÈS VERBAL D’INSTALLATION
 LA PÉRIODE D’ESSAI
 TEMPS DE TRAVAIL
 ÉTABLISSEMENT MUTUALISATEUR
 LE RENOUVELLEMENT
 LE CDI

Pour la rentrée 2023, la mise en place des primes REP/REP+ s’accompagne d’une baisse d’une dizaine de postes dans le département.
Du fait de leurs missions, les personnels AED sont en première ligne aux côtés de nos élèves et jouent un rôle essentiel dans l’application des règles collectives dans nos établissements. Pourtant rien n’a été prévu pour l’amélioration de leurs conditions de travail. Les AED sont parmi les grand-es oublié-es du Grenelle de l’éducation et des récentes revalorisations salariales prévues par le ministère.
Face au mépris de ce gouvernement, des mobilisations inédites ont démarré dans les services de vies scolaires à travers toute la France. La CGT Educ’Action 93 soutient ce mouvement et les créations de collectifs « vie scolaire » dans les départements et les académies.

Motion CGT pour les AED dont les contrats n’ont pas été respectés

Il a été demandé, fin septembre, aux chefs d’établissements de re-convoquer un certain nombre d’AED, déjà en CDD d’un an depuis la rentrée, afin de leur faire signer des contrats plus courts, s’arrêtant le dernier jour de validité de leur titre de séjour. Le prétexte est que bien qu’ils.elles soient en règle et en situation régulière (autorisé.es à travailler), leur autorisation de travail serait à renouveler avant la fin dudit contrat d’un an.

Ces courriers sont non-seulement une entrave au droit du travail mais favorise encore plus la précarité de ces personnels car il signifie souvent des interruptions de contrat, et donc de rémunération, le temps que le rendez-vous à la préfecture soit donné, sans compter la possibilité que leur autorisation de travail ne soit pas renouvelée sans la présence d’un contrat. Nous exigeons donc le retour aux contrats initiaux immédiatement, d’établir très rapidement, à minima, comme la législation le permet, des CDD de 3 ans et préconisons d’établir rapidement les CDI pour les collègues qui y ont droit et le souhaitent.

La CGT propose cette motion à faire voter dans vos CA afin de s’opposer à ces injonctions.