Mardi 7 septembre avait lieu le Comité technique d’ajustement durant lequel le DASEN a fait les annonces des éventuelles fermetures/ouvertures de classe pour cette rentrée. 14 fermetures et 12 ouvertures étaient actées pour cette rentrée. La veille au soir, la CGT et les autres organisations syndicales recevaient le tableau des mesures, laissant moins de 12 h pour avertir les écoles. Pour la CGT, ce retard est déplorable et ne respecte pas le droit des équipes de bénéficier d’une défense syndicale. L’intervention syndicale a permis cependant d’obtenir l’annulation de trois fermetures, à l’école Jaurès (Bagnolet), l’école à Anatole France (La Courneuve) et l’école Pasteur (Saint-Denis 3). Contrairement à l’année précédent, les enseignant-es sur la liste complémentaire ont été recruté, ce qui avait été une revendication de la CGT.

En juin dernier la direction académique de Seine Saint Denis décidait de fermer 81 classes, s’ajoutant aux 187 fermetures décidées en janvier. Dans le même temps, la DSDEN de Paris actait la fermeture de 8 classes, un différentiel incompréhensible entre nos deux départements alors que nos élèves accumulent retards et inégalités scolaires.

Pour la CGT si c’est possible à Paris, c’est donc possible en Seine-Saint-Denis. C’est pourquoi nous avons exigé le gel des fermetures et une vraie politique de rattrapage. C’est pour cette raison que nous avons voté contre cette nouvelle carte scolaire.

La CGT avait revendiqué un plan d’urgence pour l’École avec des moyens humains et matériels suffisants pour aborder cette rentrée sereinement. Le bilan de cette carte scolaire est qu’il n’en est rien et les élèves, comme les personnels, se retrouvent déboussolés par tant de flous et de manques.

L’épidémie de Covid-19 sévit toujours en Seine-Saint-Denis. Le taux d’incidence y est le plus élevé d’Île-de-France (205 cas pour 100 000 habitants. Un taux bien au-delà du seuil d’alerte qui est fixé à 50). Les personnels s’épuisent pour maintenir un service public de qualité. Une fois de plus, le ministère n’est pas à la hauteur des attentes.

Avec la CGT Educ’action 93, revendiquons ensemble le 23 septembre un plan d’Urgence pour l’Education