Un drame de plus au collège Joliot-Curie (Pantin). À quand les travaux ?
Ce mercredi 18 juin vers 9h un professeur d’Histoire-Géographie a été blessé et évacué à l’hôpital par les pompiers après avoir reçu sur la tête une fenêtre non fixée. Tout notre soutien va évidemment à notre collègue dans cet accident horrible et scandaleux.
Malheureusement, ce n’est pas le premier incident de ce type sur le collège : il y a 7 ans environ, une agente s’est également prise une fenêtre sur la tête et avait dû être arrêtée pendant deux semaines. Depuis, plusieurs fois des fenêtres se sont abattues brutalement, heureusement sans toucher ni élève ni personnel. Jusqu’à ce jour, aucun travaux n’ont été entamés pour résoudre ce danger. Une fenêtre brisée dans une salle de classe est d’ailleurs condamnée, à portée de main des élèves, avec un simple carton, des débris de verre et un encart « ne pas toucher » depuis plusieurs années et ce, malgré des venues d’entreprises différentes.
Nous ne sommes absolument pas rassurés au quotidien, ni pour notre sécurité ni pour celle des élèves. Les fenêtres témoignent de malfaçons depuis leur installation il y a 8 ans. Il n’est pas normal de risquer des blessures sévères lorsque l’on veut simplement ouvrir une fenêtre dans un établissement scolaire. Devant cette alerte, de nombreux·ses collègues se sont montré·es très inquiets et notre élu Santé et Sécurité au travail est rapidement venu sur les lieux afin de nous soutenir.
Nous exigeons un diagnostic précis, détaillé, salle par salle, fenêtre par fenêtre, rendant compte de tous les dysfonctionnements observés depuis des années. Nous ne pouvons nous résigner à assister à un nouvel incident grave ou bien à ce que toutes les fenêtres soient définitivement scellées. Nous revendiquons que des mesures sérieuses soient rapidement prises, en premier lieu un calendrier des travaux remettant aux normes chaque fenêtre.
La section syndicale CGT se montrera vigilante à ce que les conditions de travail et d’étude dignes et sécurisantes soient respectées et que les revendications soient entendues.